NoCiné

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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, t…

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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

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Xtra - A.I. Intelligence artificielle

Le secret pour saisir ce film souvent mal compris, c’est de le regarder avec ses yeux d’enfants. Malgré son titre explicite, il raconte davantage l’histoire de la conscience de l’humanité que le futur probable de l’intelligence artificielle.


Cette oeuvre métaphysique réalisée par Steven Spielberg est avant tout une idée de Stanley Kubrick. Ce dernier avait travaillé sur ce projet dès la fin des années 70, inspiré par une nouvelle de science-fiction. Après la mort subite du réalisateur en 1999, sa famille décide de remettre son travail entre les mains d’un réalisateur ami.


C’est ce qui explique les superpositions à l’écran des allusions à Pinocchio, cher à Spielberg et des références à l’Ancien Testament, dans le respect d’une tradition kubrickienne. Tout au long d’ «  A.I. Intelligence artificielle  », l’élève a multiplié les efforts pour rester fidèle aux intentions du maître.


Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Stanley Kubrick, James Cameron, Rencontres du troisième type (Steven Spielberg, 1977), Les Habits neufs de l’empereur d’Hans Christian Andersen, Matrix Reloaded (Lana Wachowski, 2003)


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 16 février 2019 au Club de l’Etoile (Paris, 17e). Réalisation : Thomas Rozec et Solène Moulin. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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Alita, métal touchant

L’ombre de Cameron plane sur l’adaptation du manga culte Gunnm, mais sa patte manque cruellement à la réalisation. Surtout après une vingtaine d’année à attendre, rêver et fantasmer « Alita : Battle Angel ». Verdict : au milieu d’êtres mi-humains mi-machines, la cyborg adolescente au corps de guerrière, superbement incarnée par Rosa Salazar, montre une complexité de sentiments qui fait ressentir de l’empathie pour un personnage entièrement numérique. Mais à côté d’Alita, tous les personnages font pâle figure et la direction d’acteurs laisse à désirer. Les belles idées du scénario deviennent des séquences intimistes sans chair, beaucoup d’arcs narratifs passent à la trappe, et les antagonistes sont très « bis ». A partir d’une matière extraordinaire, « Alita : Battle Angel » devient le meilleur Rodriguez mais le pire Cameron.


Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Stephane Moïssakis, Perrine Quennesson, Julien Dupuy et David Honnorat.


RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR

LA RECO DE STÉPHANE : la première vraie grande créature numérique, « Anaconda » de Luis Llosa (1997).

LA RECO DE RAFIK : revoir le Valérian de Luc Besson (2017).

LA RECO DE DAVID :  « Air Doll » de Hirokazu Kore-eda (2009)

LA RECO DE JULIEN :  « Exterminator 17 » de Jean-Pierre Dionnet et Enki Bilal (1979) et « Ex machina »  d’Alex garland (2015).

LA RECO DE PERRINE : le premier Twilight réalisé par Catherine Hardwicke (2009).


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

James Cameron, Alita : Battle Angel (Robert Rodriguez, 2019), Gunnm (Yukito Kishiro, 1990 - 1995), Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahersala Ali, Titanic, Avatar (James Cameron, 2009), Sin City (Robert Rodriguez, 2005), Star Wars : La menace fantôme (Georges Lucas, 1999), Jon Landau, Bill Pope, Andy Serkis, Zoe Saldana, Elysium (Neill Blomkamp, 2013), Blade Runner (Ridley Scott, 1982), Mortal Engines (Christian Rivers, 2018), Quentin Tarantino, Rollerball (Norwan Jewison, 1975), Mad Max (Georges Miller, 1979), Spy Kids (Robert Rodriguez, 2001), Piranha 2 Les Tueurs volants (James Cameron, 1981), Frank Miller, Machete (Robert Rodriguez, 2010), Valérian et la Cité des mille planètes (Luc Besson, 2017), Bae Doona, Air Doll (Hirokazu Kore-eda, 2009), Alicia Vikander, Twilight, chapitre I : Fascination (Catherine Hardwicke, 2009).


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 29 janvier 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Solène Moulin. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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Va, Vice, Deviens

[Attention, on spoile] Adam McKay met un coup de pied dans le cinéma politique américain et dresse le portrait de Dick Cheney, personnage clef du début des années 2000, conseiller puis vice-président de Georges W. Bush, et décrit son rôle dramatique dans l’histoire de l’Amérique. Réaliser le biopic d’un connard, aussi charismatique et séduisant soit-il, est sans contexte un défi. Servi par la performance de Christian Bale, Adam McKay le relève avec humour, inventivité et originalité, en soulignant l’opportunisme et l’absence de convictions politiques d’un personnage qui vampirise sans remords tous ceux qu’il est censé servir : sa femme, ses proches, le peuple américain. « Vice » est un film sur le passé mais surtout un film pour l’avenir, un défouloir partisan mais vivifiant.


Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Stéphane Moïssakis, Julien Dupuy et David Honnorat.


RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR

LA RECO DE STÉPHANE : on vous laisse deviner.

LA RECO DE RAFIK : le court métrage « La stratégie du choc » de Naomi Klein et Alfonso Cuaron sorti en 2007.

LA RECO DE DAVID : « F for fake » d’Orson Welles et « Fahrenheit 11/9 » de Michael Moore.

LA RECO DE JULIEN : le court métrage « Good Cop Baby Cop » d’Adam McKay (2007).


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Vice (Adam McKay, 2019), Anchorman : the legend of Ron Burgundy (Adam McKay, 2004), Tallageda Nights : the ballad of Ricky Bobby (Adam McKay, 2004), Step Brothers (Adam McKay, 2008), The Big Short (Adam McKay, 2015), Christian Bale, Amy Adams, Steve Carell, Oliver Stone, Hank Corwin, Robert Redford, Meryl Streep, Buster Keaton, Woody Allen, Quentin Dupieux, Gaspard Noé, Michael Moore, Les fils de l’homme (Alfonso Cuaron, 2006).


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 29 janvier 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Solène Moulin. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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Xtra - Manhunt

L’avocat d’une firme pharmaceutique est accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, et se retrouve piégé par son employeur. Bromance masculine très prononcée, gunfights en apesanteur, les figures stylistiques propres à John Woo sont intégrées de manière sincère mais virent au ridicule absolu. Difficile, donc, de faire la comparaison avec ses précédents films. Sorti exclusivement en Blu-ray, « Manhunt » devait signer son grand retour après quelques années loin des caméras. Peut-être que le maître du genre a donné tout ce qu’il avait à donner. « Manhunt » n’est ni un film détestable, ni un bon film, peut-être un prétexte pour regarder une énième fois ses chefs d’oeuvres passés.


Animé par Thomas Rozec avec Stéphane Moïssakis.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Manhunt (John Woo, 2019), The Killer (John Woo, 1989), A toute épreuve (John Woo, 1992), Mission impossible 2 (John Woo, 2000), Paycheck (John Woo, 2003), Ben Affleck, Sam Peckinpah, Le syndicat du crime (John Woo, 1986), Une balle dans la tête (John Woo, 1990), Tom Cruise, Volte-face (John Woo, 1997), Nicholas Cage, John Travolta, The Crossing (John Woo, 2014).


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 29 janvier 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Solène Moulin. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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L’Entretien – Une intime conviction

Antoine Raimbault a voulu rénover les films de prétoire. Invité de ce hors-série de NoCiné, le réalisateur et scénariste raconte la genèse d’« Une intime conviction », sorti en salles début 2019, pour lequel il s’est inspiré de l’affaire Viguier, procès qui avait défrayé la chronique en 2000.


À l’origine de ce premier long-métrage, il y a le doute. Il y a, d’abord, l’embarras perceptible dans les yeux des enfants de Jacques Viguier, accusé en 2000 du meurtre de sa femme, Suzanne. Il y a, cette même année, les suspicions lisibles dans les pages des journaux sur sa mystérieuse disparition. Il y a, jusqu’en 2009, les incertitudes qu’a pointées la défense en première instance puis en appel. Pour finir, il y a le doute comme valeur cardinale de la justice française qu’a souhaité filmer Antoine Raimbault à la façon des thrillers judiciaires américains.


Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy et Perrine Quennesson.


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 5 février 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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