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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, t…

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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

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Xtra - Les Fils de l’homme

Ce thriller haletant a bien failli ne jamais rencontrer son public. Alfonso Cuarón a accepté de plonger sa caméra dans un monde qui se meurt, celui de 2027. Dans cet univers tiré du roman de P. D. James, écrivaine britannique notoire, la planète est polluée et sans ressources, les villes sont en proie aux attentats et l’humanité est devenue stérile.


Le réalisateur mexicain signe une fable cinématographique à la George Orwell. Il assimile les êtres humains à des animaux en perdition et filme ses acteur·rice·s près du corps dans des plans-séquences coûteux pour mieux raconter le chaos. Au moment de sa sortie, «  Les Fils de l’homme  » ne rencontre pas le succès espéré. À l’image de « Blade Runner », ce film est devenu un classique du cinéma américain bien après sa sortie.


Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Les Fils de l’homme (P. D. James, éd. Faber and Faber, 1992), Les Fils de l’homme (Alfonso Cuarón, 2006), La petite princesse (Alfonso Cuarón, 1995), De grandes espérances (Alfonso Cuarón, 1998), Y tu mamá también (Alfonso Cuarón, 2001), Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (Alfonso Cuarón, 2004), La Bataille d’Alger (Gillo Pontecorvo, 1966), L’Aurore (Friedrich Wilhelm Murnau, 1927), La Ferme des animaux (George Orwell, éd. Secker and Warburg, 1945), La stratégie du choc (Naomi Klein, 2009)


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 25 janvier 2019 au Club de l’Etoile (Paris, 17e). Réalisation : Solène Moulin. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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La Mule, têtu comme Eastwood

De retour devant sa propre caméra, Clint Eastwood incarne Earl Stone, un horticulteur américain de 90 ans vétéran de la guerre de Corée. Pour se mettre à l’abri financièrement, il accepte un poste de chauffeur, passeur de coke à la frontière mexicaine pour un cartel. Grâce à ses qualités dramatiques et narratives, « La Mule » tient le choc et s’éloigne très vite du thème de la drogue pour dresser un portrait très émouvant du réalisateur. Que laisse-t-on en héritage à la fin de sa vie ? Une certaine mélancolie à l’idée d’avoir raté sa vie familiale pour Clint, un personnage libertarien décomplexé mais pas réac, et surtout aucun regret. Illustration parfaite de sa sensibilité sur le monde actuel, « La Mule » est une histoire captivante et une source d’émotion permanente prodiguée par ces yeux toujours aussi perçants.


[On spoile un tout petit peu]


Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson.


RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR

LA RECO DE PERRINE : la quatrième saison de Narcos, autour de la naissance des cartels au Mexique.

LA RECO DE DAVID : les deux premiers épisodes de la première saison de « Killing Eve », série de Phoebe Waller-Bridge.

LA RECO DE STÉPHANE : pour l’interprétation d’une version dégénérée de Clint Eastwood signée Jon Voight, « Anaconda » de Luis Llosa (1997).

RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION

Le 15h17 pour Paris (Clint Eastwood, 2018), Bradley Cooper, Laurence Fishburne, Dianne Wiest, Michael Pena, Alison Eastwood, Gran Torino (Clint Eastwood, 2008), Une nouvelle chance (Robert Lorenz, 2012), Justin Timberlake, Nick Schenk, Mystic River (Clint Eastwood, 2003), Million Dollar Baby (Clint Eastwood, 2004), The House that Jack Built (Lars Von Trier, 2018), Narcos (Chris Brancato, Carlo Bernard et Doug Miro, 2015 - 2017), Sudden Impact (Clint Eastwood, 1983), Sondra Locke, Dirty Harry (Don Siegel, 1971),   Impitoyable (Clint Eastwood, 1992), Blood Work (Créance de sang, Clint Eastwood, 2002), La route de Madison (Clint Eastwood, 1995), Jugé coupable (Clint Eastwood, 1999), Breaking Bad (Vince Gilligan, 2008 - 2013), Killing Eve (Phoebe Waller Bridge, 2018), Sandra Oh.


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 21 janvier 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e).

Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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Spécial - Rocky

Personne ne frappe aussi fort que lui. Rocky Balboa, underdog prolo de Philadelphie devenu champion du monde de boxe, est le héros d’une mythique saga de six épisodes. Inspiré par la performance exceptionnelle d’un boxeur américain, Sylvester Stallone écrit en trois jours le rôle de Rocky, son double de cinéma qu’il décrira plus tard comme « son ami imaginaire » et « la chance de sa vie ». Stallone, alors outsider d’Hollywood, obtient, par sa hargne, le rôle-titre d’un premier opus au maigre budget et aux scènes improvisées désormais iconiques.


Sorti en 1976, le film, récompensé de trois oscars, propulse l’acteur au rang de superstar. Pour les épisodes suivants, l’acteur bodybuildé se mettra aussi derrière la caméra. D’une chronique sociale, Rocky évolue en film de pugilat au montage galvanisant jusqu’à devenir, avec le quatrième volet, un blockbuster outrancier. Si les narrations diffèrent, les vies de l’acteur-auteur et du personnage continuent de se confondre à l’écran jusqu’en 2006 avec « Rocky Balboa », son dernier retour sur le ring.


Animé par Thomas Rozec avec Yannick Dahan, David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Lelo Jimmy Batista.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Rocky (John G. Avildsen, 1976), Rocky Balboa (Sylvester Stallone, 2006), The Party at Kitty and Stud’s (ou L’Étalon italien) (Morton Lewis, 1970), Garrett Brown, Nous avons gagné ce soir (Robert Wise, 1949), Mohamed Ali, Chuck Wepner, Outsider (Philippe Falardeau, 2016), La Taverne de l’enfer (Sylvester Stallone, 1978), Rocky II (Sylvester Stallone, 1979), Bill Conti, Talia Shire, Rocky III, l’oeil du tigre (Sylvester Stallone, 1982), Rambo II : La mission (George P. Cosmatos, 1985), Rocky II (Sylvester Stallone, éd. Ballantine Books, 1987), Carl Weathers, Inferno : The Making of ‘The Expendables’ (John Herzfeld, 2010), The Muppet Show (Jim Henson, 1976-1981), Eddie Murphy : Raw (Robert Townsend, 1987), Cobra (George P. Cosmatos, 1986), Rocky IV (Sylvester Stallone, 1985), L’Aube rouge (John Milius, 1984)


CRÉDITS

NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 21 janvier 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Corentin Kerdraon. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.

 


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On est resté de Glass

[Attention spoiler. On vous dit tout, tout, tout.] La suite d'Incassable et de Split reprend l’histoire là où Night Shyamalan l’avait laissée. La terrible bête humaine incarnée par James McAvoy est traquée par le vétéran David Dunn, joué par Bruce Willis, toujours aussi surpuissant. Dans l’ombre, s’agite un autre ancien combattant : le très inquiétant Elijah Price alias Mister Glass alias Samuel L. Jackson.


Le film démarre avec un caméo hyperarticifiel du réalisateur, amorce d’un scénario sans imagination et d’un film mal exécuté. Des dialogues surchargés, des bastons sur-découpées et des scènes vues et re-vues viennent nourrir une intrigue sur-intellectualisée. Glass est une mauvaise surprise et Night Shyamalan, qui signe sa première suite, « n’est plus que l’ombre de lui-même ».


Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Perrine Quennesson, David Honnorat et Stéphane Moïssakis.


RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR

LA RECO DE STEPHANE : Anaconda, le prédateur (Luis Llosa, 1997) pour la performance d’Ice Cube

LA RECO DE PERRINE : le tout récent Under the Silver Lake de David Robert Mitchell, qui parle de pop-culture, de messages cachés et de foi dans le quotidien

LA RECO DE DAVID : dans la lignée des cinéastes qui ont suivi un acteur dans le temps, le superbe Boyhood, de Richard Linklater

LA RECO DE JULIEN : les courts-métrages très attachants de Night Shyamalan


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Incassable (M. Night Shyamalan, 2000), Split (M. Night Shyamalan, 2016), Rocky Balboa (Sylvester Stallone, 2006), Kick-Ass (Matthew Vaughn, 2010), X-Men (Bryan Singer, 2000), Mel Gibson, Signes (M. Night Shyamalan, 2002), Sixième Sens (M. Night Shyamalan, 1999), After Earth (M. Night Shyamalan, 2013), The Visit (M. Night Shyamalan, 2015), L’amour en fuite (François Truffaut, 1979)


CRÉDITS

Enregistré le 7 janvier 2019 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : Corentin Kerdraon. Production : Binge Audio.

 


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Creed II, l'oeil du vide

[Attention on spoile tout. Vraiment tout] Il y a comme un air de déjà-vu dans cette suite du spin-off de Rocky. Deux fils montent sur le ring et reprennent un combat mené par leurs pères trente ans plus tôt. D’un côté, Adonis Creed, champion du monde de boxe joué par le très en vogue Michael B. Jordan, continue de s’entraîner avec Rocky Balboa. De l’autre, Viktor Drago, fils du colosse russe qui avait tué Apollo Creed, père d’Adonis, dans le quatrième volet de la saga, le provoque en duel.


La touchante relation père-fils dans la famille Drago est bien la seule chose qui vaille dans cet opus fade réalisé par Steven Caple Jr. Les personnages féminins font partis des gros ratés de ce film à papa, avec, par exemple, le passage éclair de la très attendue Brigitte Nielsen, ex de Sylvester Stallone. Vieillissant, l’acteur américain n’a pas grand chose à défendre dans ce film. C’est d’ailleurs le dernier round pour l'acteur qui a annoncé qu'il ne reprendrait plus le rôle du légendaire boxeur. Une chose est sure : Rocky, c’est bel et bien fini.


Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Perrine Quennesson et Stéphane Moïssakis.


RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR

LA RECO DE PERRINE : Friday Night Lights (Peter Berg, 2006-2011), série sur le football américain qui a révélé Michael B. Jordan

LES RECOS DE STÉPHANE : Anaconda, le prédateur (Luis Llosa, 1997) et L’Expert (Luis Losa, 1994) avec Sylvester Stallone


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Rocky (John G. Avildsen, 1976), Rocky IV (Sylvester Stallone, 1985), Rocky Balboa (Sylvester Stallone, 2006), This Is Us (Dan Fogelman, 2016- ), Creed: L'héritage de Rocky Balboa (Ryan Coogler, 2015)


CRÉDITS

Enregistré le 7 janvier 2019 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : Corentin Kerdraon. Production : Binge Audio.

 


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