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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

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Marwen vous va si bien

Pris dans une vague de créativité débordante et de productivité délirante, Robert Zemeckis sort « Bienvenue à Marwen », toujours plus bizarre et étrange que ses précédents films. Il s’inspire pour cela de l’histoire vraie d’un certain Mark Hogancamp, agressé à la sortie d’un bar et victime d’une amnésie totale, qui trouve pour thérapie la construction d’une réplique miniature d’un village belge pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans cet univers imaginaire, il y fait vivre son double, ses proches, ses conquêtes fantasmées. Ce film radical, passionnant, qui manque parfois un peu de spectaculaire, réconcilie les deux pans de la filmographie de Zemeckis : le cinéma traditionnel et le virtuel en performance capture. On y retrouve le talent de Zemeckis, pas toujours aussi fin qu’un Spielberg, mais irremplaçable.

[Attention, on spoile un peu]


Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Julien Dupuy et Stéphane Moïssakis.


RÉFÉRENCES CITÉES

Bienvenue à Marwen (Robert Zemeckis, 2018), Steve Carell, Caroline Thompson, Leslie Mann, Diane Kruger, Javelle Monáe, Flight (Robert Zemeckis, 2012), Ready Player One (Spielberg, 2018), Peter Jackson, Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994), Retour vers le futur II (Robert Zemeckis, 1989), Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985), Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton, 2006), Dan in Real Life (Peter Hedge, 2007), The Walk (Robert Zemeckis, 2015), Apparences (Robert Zemeckis, 2000), Alliés (Robert Zemeckis, 2016), Beowulf (Robert Zemeckis, 2007), Le Pôle Express (Robert Zemeckis, 2004), James Cameron, Mortal Engines (Christian Rivers, 2018), Lovely Bones de Peter Jackson et Fran Walsh (2009), Hérédité (Ari Aster, 2018), Anchorman (Adam McKay, 2005), Anaconda (Luis Llosa, 1997), Jon Voight.


RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR

LA RECO DE RAFIK : Lovely Bones de Peter Jackson et Fran Walsh (2009)

LA RECO DE JULIEN : La mort vous va si bien de Robert Zemeckis (1992)

LA RECO DE STEPHANE : le film de l’année sera Anaconda de Luis Llosa (1997)


CRÉDITS

Enregistré le 18 décembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Jules Jellaoui. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : Corentin Kerdraon. Production : Binge Audio.

 


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Et pour quelques westerns de plus (3/3)

Après l’âge d’or et la période spaghetti, le genre vit une grande traversée du désert à partir des années 1970. Le western traditionnel devient trop conquérant et violent pour une Amérique secouée par la fin de la guerre du Vietnam. Un fossé se creuse alors entre ce type de cinéma et le public. Seuls, Clint Eastwood et Kevin Costner se sont évertués à faire vivre le genre sous sa forme classique. Pour vivre avec son temps, les codes du western ont été réinventés, son imagerie retravaillée et ses personnages modernisés avec plus ou moins de succès. Malgré tout, le genre reste une source d’inspiration pour les cinéastes. La filmographie des frères Coen et de Quentin Tarantino, la série Westworld ou le jeu vidéo à succès Red Dead Redemption sont la preuve que le western vit toujours.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson. 


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Little Big Man (Arthur Penn, 1971), Dustin Hoffman, Soldat bleu (Ralph Nelson, 1971), Marlon Brando, Le parrain (Francis Ford Coppola, 1972), Danse avec les loups (Kevin Costner, 1990), Quentin Tarantino, John Ford, John Carpenter, Joel et Ethan Coen, Clint Eastwood, Josey Wales hors-la-loi (Clint Eastwood, 1976), Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995), Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino, 1979), La porte du paradis (Michael Cimino, 1981), Le shérif est en prison (Mel Brooks, 1975), Steven Spielberg, Young Guns (Christopher Cain, 1988), Timerider (William Dear, 1982), Retour vers le futur 3 (Robert Zemeckis, 1990), Martin Scorsese, Rencontres du troisième type (Steven Spielberg, 1978), Cheval de guerre (Steven Spielberg, 2012), Les incorruptibles (Brian De Palma, 1987), Silverado (Lawrence Kasdan, 1985), Kevin Costner, Bon Jovi, Impitoyable (Clint Eastwood, 1992), La ballade de Buster Scruggs (Ethan et Joel Coen, 2018), Sergio Leone, Don Siegel, The Rover (David Michôd, 2014), Mad Max (George Miller, George Ogilvie, 2015), La route (John Hillcoat, 2009), Jeremiah (Hermann, 1979), Westworld (Jonathan Nolan et Lisa Joy), Deadwood (David Milch, 2014), John Wayne, Red Dead Redemption (Rockstar Games, 2010), Postman (Kevin Costner, 1997),The rider (Chloé Zhao, 2018), Belles de l'Ouest (Jonathan Kaplan, 1994), Huit millions de façons de mourir (Hal Ashby, 1986), Mort ou vif (Sam Raimi, 1995), Open Range (Kevin Costner, 2004), True Grit (Ethan et Joel Coen, 2011), Les cent fusils (Tom Gries, 1969), Brimstone (Martin Koolhoven, 2017), Comancheria (David Mackenzie, 2016), Django Unchained (Quentin Tarantino, 2013), Kill Bill : Volume 2 (Quentin Tarantino, 2004), Les huit salopards (Quentin Tarantino, 2016), Ennio Morricone, Le secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2006)


CRÉDITS

Enregistré le 28 novembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Adélaïde Desnoë. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


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Les westerns spaghettis, un plat qui se mange froid (2/3)

Début des années 1960, les westerns classiques sont sur le déclin. Des réalisateurs italiens profitent de la situation et décident de tourner leurs propres westerns en Europe. Dans ce second épisode spécial western, la team NoCiné décrypte l’histoire et le succès des westerns spaghettis. Baptisée de cette manière par dérision, cette seconde vague de western va bouleverser les codes du genre. Les héros proprets et la glorification de la conquête de l’Ouest laissent place aux chasseurs de prime sans pitié et à l’humour noir et grinçant. À la tête de ce mouvement, Sergio Leone, une figure hégémonique qui aurait pu éclipser d’autres cinéastes talentueux comme Sergio Corbucci et Tonino Valerii. Ensemble, ils définissent le style cinématographique de ces westerns caractérisé par des plans larges sur des paysages grandioses et des gros plans, des très gros plans. Voulant se faire passer pour des productions américaines, ces films avaient pour acteurs principaux italiens avec des noms américains. Les deux exemples les plus connus sont Terence Hill (Mario Girotti) et Bud Spencer (Carlo Pedersoli). Tout cela rythmé par une bande originale signée Ennio Morricone, évidemment.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, David Honnorat et Stéphane Moïssakis. 


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Sergio Leone, Le Bon, la Brute et le Truand (Sergio Leone, 1968), Pour une poignée de dollars (Sergio Leone, 1966), Et pour quelques dollars de plus (Sergio Leone, 1966), Clint Eastwood, Mario Bava, Cabiria (Giovanni Pastrone, 1914), Le garde du corps (Akira Kurosawa, 1961), Charles Bronson, Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone, 1969), Ennio Morricone, Sergio Corbucci, Navajo Joe (Sergio Corbucci, 1966), John Wayne, Les sept mercenaires (John Sturges, 1961), Eli Wallach, Lee Van Cleef, Henry Fonda, Django (Sergio Corbucci, 1966), Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984), Mon nom est Personne (Tonino Valerii, 1973), Django Unchained (Quentin Tarantino, 2013), Le grand silence (Sergio Corbucci, 1969), Goyokin (Hideo Gosha, 1969), Terence Hill (Mario Girotti), Bud Spencer (Carlo Pedersoli), Robert Aldrich, Giuliano Gemma, Evil Dead (Sam Raimi, 1981), Le grand silence (Sergio Corbucci, 1969), Les huit salopards (Quentin Tarantino, 2016), Sam Peckinpah, Major Dundee (Sam Peckinpah, 1965), Noon Wine (Sam Peckinpah, 1966), Robert Redford, Butch Cassidy et le Kid (George Roy Hill, 1970), Red Dead Redemption, William Goldman, Burt Bacharach, Jeremiah Johnson (Sydney Pollack, 1972), John Ford, John Carpenter


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Enregistré le 28 novembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Adélaïde Desnoë. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


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Xtra – Bumblebee

Ce spin-off de la saga Transformers est centré sur le gentil robot extraterrestre Bumblebee - littéralement bourdon en anglais - déjà présent dans les autres moutures de la franchise. Fin des années 80, l’autobot, blessé, s’est réfugié dans une décharge en Californie. Charlie, adolescente jouée par la douée Hailee Steinfeld, l’y découvre. Les deux amis se retrouvent poursuivis par une agence gouvernementale secrète menée par l’agent Burns, incarné par le superbe John Cena. Moins décadent et violent que les épisodes dirigés par Michael Bay, Bumblebee est idéal pour les enfants de 7 à 12 ans. Réalisé par Travis Knight, spécialiste de l’animation, ce film est un remake touchant mais sans surprise du premier Transfomers dont les scènes d’action manquent de fantaisie.


Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi et Stéphane Moïssakis


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Transformers (Michael Bay, 2007), Transformers: The Last Knight (Michael Bay, 2017), The Breakfast Club (John Hughes, 1985), Kubo et l’armure magique (Travis Knight, 2016), ParaNorman (Chris Butler, Sam Fell, 2012), Le Géant de fer (Brad Bird, 1999), True Grit (Ethan Coen, Joel Coen, 2010), Heathers (Michael Lehmann, 1988)


CRÉDITS

Enregistré le 18 décembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Jules Jellaoui. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


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Il était une fois le western (1/3)

Les cowboys de la Monument Valley, les héros du mythe américain. L’équipe de NoCiné consacre trois épisodes à l’histoire du western. Dans ce premier volet, retour sur les débuts du genre de ses balbutiements à son âge d’or dans les années 1950. A l’aube du XXe siècle, la Camargue a des airs de Far West. Le public américain se passionne alors pour des films de revolver français dit « western-camembert ». Peu après, dans l’entre-deux-guerres, Ringo Kid, Vienna et d’autres as de la gâchette venus de la côte Ouest débarquent à l’écran. Parmi les plus grandes stars de l’époque, le légendaire John Wayne qui joue un hors-la-loi dans La Chevauchée fantastique de John Ford, sans qui, autant le dire, l’Amérique ne serait pas l’Amérique.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Stéphane Moïssakis, David Honnorat et Perrine Quennesson.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Le vol du grand rapide (Edwin Esporter, 1903), Butch Cassidy et le Kid, (George Roy Hill, 1969), Joë Hamman, Buffalo Bill et les indiens (Robert Altman, 1976), Geronimo (Arnold Laven, 1962), Alice Guy, Règlements de comptes à OK Corral (John Sturges, 1957), La poursuite infernale (John Ford, 1947), Le cheval de fer (John Ford, 1924), Trois sublimes canailles (John Ford, 1926), Le Bon, la brute et le truand (Sergio Leone, 1969), Horizons lointains (Rudolph Maté, 1955), Billy le Kid (King Vidor, 1930), The Big Trail (Raoul Walsh, Louis R. Loeffler, 1930), Le Brigand Bien aimé (Jesse James) (Henry King, Irving Cummings, 1939), Le signe de Zorro (Rouben Mamoulian, 1940), La piste de Santa Fé (Michael Curtiz, 1940), Pacific Express (Cecil B. DeMille, 1939), Le Grand Passage (King Vidor, 1940)La chevauchée fantastique (John Ford, 1939), Le massacre de Fort Apache (John Ford, 1948), La prisonnière du désert (John Ford, 1956), L’étrange incident (William A. Wellman, 1943), Duel au soleil (King Vidor, Otto Brower, 1948), Le Banni (Howard Hughes, Howard Hawks, 1943), La Rivière Rouge (Howard Hawks, Arthur Rosson, 1948), Coup de fouet en retour (Backlash) (John Sturges, 1956), La flèche brisée (Delmer Daves, 1950), Fritz Lang, Anthony Mann, Samuel Fuller, Robert Aldrich, Budd Boetticher, Randolph Scott, Rio Bravo (Howard Hawks, 1959), Le Vent (Victor Sjöström, 1928), Little Big Man (Arthur Penn, 1971), Un homme est passé (John Sturges, 1955), La Guerre des Rose (Danny DeVito, 1990), Le train sifflera trois fois (Fred Zinnemann, 1952), L’homme des vallées perdues (George Stevens, 1953), Les grands espaces (William Wyler, 1958), Johnny Guitare (Nicholas Ray, 1954), Le Gaucher (Arthur Penn, 1958), Quarante tueurs (Samuel Fuller, 1957)


CRÉDITS

Enregistré le 28 novembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Jules Jellaoui. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


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