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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

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Le Grand Jeu, du 100% Sorkin

Molly Bloom, ex-skieuse de haut niveau incarnée par Jessica Chastain, est une jeune femme brillante qui se retrouve embarquée dans les cercles de poker pour stars à Los Angeles. Elle s’y forge un nom, une réputation, avant de se faire embarquer par le FBI pour des liens avec la mafia russe. Dans “Le Grand Jeu”, le scénariste Aaron Sorkin se retrouve pour la première fois derrière la caméra, et met en scène sa propre maîtrise du langage qui était jusque là inoculée par d’autres réalisateurs. La marque de fabrique “Sorkin” est là : des personnages brillants ambitieux et complexes, à l’intelligence renforcée par une écriture ciselée et rapide. Alors une fois encore, les dialogues sont très bien écrits. Mais le rythme d’écriture prend le pas sur la mise en scène, ce qui donne un seul rythme à l’ensemble du film, parfois trop rapide pour son objet - le poker - qui nécessite un long temps de réflexion. “Le Grand Jeu” reste un bon film, un portrait réussi, un film sur le pouvoir qu’une femme tente de conquérir dans un milieu d’hommes. Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONLe Grand jeu (Aaron Sorkin, 2017), The Newsroom (Aaron Sorkin, 2012), The Social Network (David Fincher, 2010), Tobey Maguire, Spiderman (Sam Raimi, 2002), Michael Cera, Steve Jobs (Danny Boyle, 2015), Showgirls (Paul Verhoeven, 1995), Studio 60 on the Sunset Strip (Aaron Sorkin, 2006 - 2007), A la Maison-Blanche (The West Wing, Aaron Sorkin, 1999 - 2006), Sports Night (Aaron Sorkin, 1998 - 2000), Cloclo (Florent Siri, 2012).RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURRETROUVEZ LES RECOMMANDATIONS FAITES EN FIN D'ÉMISSION sur la page Soundcloud officielle des recommandations de NoCiné >> @nocine-reco <


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NoFun par NoCiné : le hip-hop au cinéma

NoCiné se la joue à NoFun le temps d’une émission et aborde le thème du hip-hop au cinéma.L’occasion pour les chroniqueurs de revenir sur leurs premiers souvenirs des films hip-hop, les œuvres qui les ont marqués et la manière dont rap et cinéma ne cessent de se nourrir mutuellement. On n'y parle pas seulement bandes-son, mais aussi de l’apport des frères Hugues au cinéma, de la manière hip-hop de Tarantino de faire ses films, de la passion de Kanye West pour Stanley Kubrick, des biopics d’Eminem et 50 cent, et on revient souvent à Ice T. A l’arrivée, un constat : le hip hop n'échappe pas au rouleau compresseur qui régit le monde dans lequel on vit aujourd’hui et est devenu un élément de marketing comme un autre.Podcast animé par Thomas Rozec avec Yannick Dahan, David Honnorat et Lelo Jimmy Batista.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONBreakin' (Joel Silberg, 1984), Beat Street (Stan Lathan, 1984), Lambada, Set the night on fire (Joel Silberg, 1990), Lambada, la danse interdite (Greydon Clark, 1990), Boyz'n in the Hood (John Singleton, 1998), Menace II Society (Allen Hughes et Albert Hughes, 1993), Do the right thing (Spike Lee, 1993, New Jack City (Mario Van Peebles, 1991), Friday (F. Gary Gray, 1995), Scarface (Brian De Palma, 1983), La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995), Kill Bill (Quentin Tarantino, 2003), Runaway (Kanye West, 2010), CB4 (Tamra Davis, 1993)Riding (Tim Story, 2014), Straight Outta Compton (F. Gary Gray, 2015), All Eyez On Me (Benny Boom, 2017).RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURRETROUVEZ LES RECOMMANDATIONS FAITES EN FIN D'ÉMISSION sur la page Soundcloud officielle des recommandations de NoCiné : @nocine-recoLA RECO DE DAVID HONNORAT : sur Netflix, on peut éviter The Get Down, la série signée Baz Luhrmann, mais regarder Hip Hop Evolution, documentaire qui retrace l'histoire du hip hop dans le Bronx des années 1970.LA RECO DE YANNICK DAHAN : New Jack City, CB4 qui jusqu’ici était dur à trouver mais qui vient de ressortir, et tous les films des frères Hugues.LA RECO DE LELO JIMMY BATISTA : Belly de Hype Williams, réalisateur de clips, qui mélange film gangster et comédie musicale avec Nas et DMX. Et sinon La vengeance de Morsay.CRÉDITSEnregistré le 14 décembre 2017 à l’Antenne Paris (10 rue la Vacquerie, Paris 11e). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Jules Krot. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.
 


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A Ghost Story

Le film de David Lowery est le petit évènement de la fin d’année, celui qui provoque l’unanimité des critiques. Et NoCiné fidèle à sa réputation, n’a pas aimé. Casey Affleck y incarne un homme décédé lors d’un accident de voiture, qui revient auprès de sa veuve éplorée jouée par Rooney Mara sous forme de fantôme, recouvert d’un drap troué au niveau des yeux, comme le déguisement d’un enfant pour Halloween. Etonnamment, le résultat est un cas d’école du débat, avec la particularité de donner autant d’arguments pour et contre la proposition de Lowery. Pour : de belles ambiances et une bonne photographie, des idées de mise en scène. Contre : l’histoire d’amour factice, les personnages mal écrits, prétextes à faire de longues scènes vides. Pour : le traitement du rapport au temps travaille le spectateur. Contre : c’est un véritable chemin de croix pour comprendre ce pseudo-sens. Poseur, caricatural, le film se complait dans sa structure et son récit au twist évident. Malgré sa médiocrité, “A Ghost Story possède un parti-pris”, provoque quelque chose. Au moins un souvenir, et c’est déjà ça. Podcast animé par Thomas Rozec avec Yannick Dahan, Alex Hervaud et David Honnorat. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONA Ghost Story (David Lowery, 2017), Peter et Elliott le dragon (David Lowery, 2016), M. Night Shyamalan, Christopher PLummer, Premier Contact (Denis Villeneuve, 2016), Les amants du Texas (David Lowery, 2013), It follows (David Robert Mitchell, 2014), The Witch (Robert Eggers, 2015), Sense8 (Lilly et Lana Wachowski, 2015 - 2018), True Detective, Sapiens Une brève histoire de l’humanité (Yuval Hoah Harari), Casper le petit fantôme, Ghost (Jerry Zucker, 1990), Patrick Swayze, L’aventure de madame Muir (Joseph L. Mankiewicz, 1947), Les Autres (Alejandro Amenabar, 2001), L’orphelinat (Juan Antonio Bayona, 2007).RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURRETROUVEZ LES RECOMMANDATIONS FAITES EN FIN D'ÉMISSION sur la page Soundcloud officielle des recommandations de NoCiné >> @nocine-reco <


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Jumanji, une suite hors-jeu

Vingt ans séparent l’original de 1995 avec Robin Williams de cette suite inutile avec Dwayne “The Rock” Johnson. Le coeur de Jumanji, la jungle hostile, est toujours là. Mais le plateau s’est transformé en cartouche de jeux vidéos années 90’s, dans laquelle les quatre joueurs se retrouvent propulsés sous forme d’avatar. Le film est décevant, car il ne tient pas ses promesses. A partir d’une idée d’actualisation intéressante, Jake Kasan n’exploite pas assez les potentialités offertes par l’environnement du jeu vidéo. Les stars - Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart, Karen Gillan - qui incarnent les lycéens ne profitent pas de cette situation pour se jouer d’eux-mêmes, et les effets spéciaux, extrêmement novateurs à l’époque, ne sont plus au centre du film. A l’arrivée : un produit safe qui ne sort pas des sentiers battus, et qui ne devrait pas émouvoir les nostalgiques de l’original. Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy et Stéphane Moïssakis. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONJumanji (Joe Johnston, 1995), Dwayne Johnson (The Rock), Jack Black, Kevin Hart, Karen Gillan, Jake Kasdan, Lawrence Kasdan, Bad teacher (Jake Kasan, 2011), Sex Tape (Jake Kasdan, 2014), Walk Hard - The Dewey Cox Story (Jake Kasdan, 2007), Jumanji (Chris Van Allsburg, 1981), Rampage (Brad Peyton, 2018), Sega Saturn, Nintendo 64, Breakfast Club (John Hughes, 1985), Lara Croft, Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993), Scott Pilgrim (Edgar Wright, 2010), Fast and Furious, Pain & Gain (Michael Bay, 2013), Baywatch (Seth Gordon, 2017), Dreamcatcher (Lawrence Kasdan, 2003), Les gardiens de la galaxie 2 (James Gunn, 2017), Doctor Who, Tenacious D in: The Pick of Destiny (Liam Lynch, 2006), Le Roi Scorpion (Chuck Russell, 2002). RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURRETROUVEZ LES RECOMMANDATIONS FAITES EN FIN D'ÉMISSION sur la page Soundcloud officielle des recommandations de NoCiné >> @nocine-reco <


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Stars 8, les deniers des Jedi

Il fallait bien sept chroniqueurs NoCiné pour s’attaquer au huitième épisode de Star Wars. Et autant le dire d’entrée de jeu, cette suite n'a pas vraiment convaincu. Au mieux elle a laissé nos critiques dubitatifs, au pire elle les a mis en colère.Le film reprend exactement là où nous en étions restés avec Rey et Luke Skywalker dans l'opus précédent, Le Réveil de la Force, mais avec un réalisateur différent, Rian Johnson qu'on sent bien embêté par l'héritage de JJ Abrams. De toute évidence trop long, le film prend toutefois un malin plaisir à détruire ce que le précédent avait construit. Mais dans quel but ? Est-elle devenue le prototype même d'une série sans âme qui joue sur l'amnésie du spectateur pour se rejouer à l'infini ? Car la question est bien de savoir si l’esprit de la franchise survit à la mainmise évidente de Disney et à cette entreprise d'auto-destruction. Les réponses à toutes ces questions par toute l’équipe de NoCiné réunie presque au grand complet pour l'occasion.Attention, de nombreux spoilers durant cette émission.Podcast animé par Thomas Rozec, avec dans l'ordre d'apparition Yannick Dahan, Anaïs Bordages, David Honnorat, Stéphane Moïssakis, Julien Dupuy, Daniel Andreyev et Alexandre Hervaud.CRÉDITSEnregistré le 14 décembre 2017 au Théâtre de L’Antenne Paris (10 rue la Vacquerie, Paris 11ème). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Jules Krot. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.
 


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