Dans une atmosphère olympique, on ne pouvait pas passer à côté de “Moi, Tonya”, adaptation à l’écran du destin étonnant de la patineuse artistique Tonya Harding, dont la carrière olympique fut brisée lors de l’agression à la barre de fer de sa rivale Nancy Kerrigan, dans laquelle l’ancien époux de Tonya était impliqué. Colérique, violente, impulsive, mais parfois enfantine et brisée par les évènements, Margot Robbie parvient à donner des nuances au personnage de Tonya, si détestée à l’époque, vilain petit canard très archétypal mais complexe et intéressant, où beaucoup d’injustices sont contenues. Petit plus : le film adopte un côté méta assumé avec des interviews face caméra qui fonctionnent bien, et le mouvement et la vitesse des athlètes sont bien rendus à l’écran lors des compétitions sur la glace. Podcast animé par Thomas Rozec avec Anaïs Bordages et David Honnorat. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION I, Tonya (Craig Gillepsie, 2018), Tonya Harding, Mr Woodcock (Craig Gillepsie, 2007), Margot Robbie, David O’Russell, Martin Scorsese, Le Grand Jeu (Aaron Sorkin, 2018), Allison Janney, Fighter (David O’Russell, 2010), Call me by your name (Luca Guadagnino, 2017), Surya Bonaly.CRÉDITSEnregistré le 14 février 2018 au Bar à Bulles (8 bis Cité Véron, Paris 18ème). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.
 


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