NoCiné

NoCiné

On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, t…

NoCiné

On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

En cours de lecture

Halloween : une fan fiction de plus

Iconique, mythique, grandiose, gigantesque … L’oeuvre de John Carpenter est source de superlatifs. Les suites données à ses films le sont beaucoup moins. 40 ans après la sortie d’Halloween, le film de David Gordon Green ne déroge pas à la règle. En occultant sciemment les neuf films produits depuis le carton de 1978, Halloween s’engageait à respecter la mythologie originale et s’affichait comme la suite légitime de l’oeuvre de Big John. Une promesse risquée que le film ne tient pas. Incohérences dans la mise en scène, myriade de personnages inutiles, situations de vaudeville, abus de jump scare, les défauts ne manquent pas. Malgré la note d’intention présentée au début du film et l’emploi de Jamie Lee Curtis et Nick Castel dans leurs propres rôles, c’est la musique, composée par Carpenter lui-même, qui lui rend le meilleur hommage. Reste ce dernier quart d’heure où David Gordon Green semble vider toutes ses cartouches et où il se passe (enfin) quelque chose à l’écran. 


Podcast animé par Thomas Rozec avec Arnaud Bordas, Alexandre Hervaud et Stéphane Moïssakis.


LES RECOMMANDATIONS 

LA RECO DE ARNAUD : Le meilleur film de Boogeyman de cette dernière décennie : « Don’t Breathe » de Fede Alvarez.

LA RECO DE STEPHANE : « Halloween 2 », un film de Rob Zombie complètement fou : écrit, tourné et monté en six mois. Et aussi la version uncut de « Jason va en enfer », hyper-gore et hyper-violent. 

LA RECO DE ALEXANDRE : « Roadgames » un film de Richard Franklin avec Jamie Lee Curtis (1981). Pour l’ambiance, l’humour noir, la folie que le film dégage. 


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Halloween : La nuit des masques (John Carpenter, 1978), Halloween : Ressurection (Rick Rosenthal, 2002), Halloween (David Gordon Green, 2018), The Pineapple Express (David Gordon Green, 2008), Your Highness (David Gordon Green, 2011), Joe (David Gordon Green, 2014), Terminator 2 (James Cameron, 1991), L’autre Rive (David Gordon Green, 2004), Les Proies (Don Siegel, 1971), Paranormal Activity, American Nightmare, Blumhouse, Le projet Blair Witch (Eduardo Sánchez, Kevin Foxe, 1999), Psychose (Alfred Hitchcock, 1960), Star Wars, La fiancée de Chucky (Ronny Yu, 1998), Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper, 1982), The Thing (Matthijs van Heijningen Jr, 2011), The Thing (John Carpenter, 1982), The Fog (John Carpenter, 1980), Assaut (John Carpenter, 1976), Halloween H20 (Steve Miner, 1998), Soul Man (Steve Miner, 1986), Forever Young (Steve Miner, 1992), Le village des damnés (John Carpenter, 1995), Prom Night (Paul Lynch, 1980), Terror Train (Roger Spottiswoode, 1980), Patrick (Richard Franklin, 1978), Un fauteuil pour deux (John Landis, 1983), Perfect (James Bridges, 1985), True Lies (James Cameron, 1994), Jason et les Argonautes (Don Chaffey, 1963), Avatar, Evil Dead (Fede Alvarez, 2013)


CRÉDITS

Enregistré le 26 septembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Jules Jellaoui. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Judith Hillebrant. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

En cours de lecture

Predator : ça saigne encore

Plusieurs réalisateurs ont essayé de faire vivre l’univers de Predator depuis sa sortie en 1987, sans réel succès. Au tour de Shane Black qui fait le nécessaire pour ne pas se mettre à dos les fans de la franchise mais qui reste très loin du film évènement. On retrouve le ton ironique du réalisateur, ses punchlines récurrentes, sa gestion des personnages et on ne peut qu’admirer ses tentatives de renouvellement du scénario. Mais le film regorge d’hésitations narratives et de problèmes d’écriture qui contribuent à sa mauvaise réception. Comment faire vivre le Predator en dehors de la jungle dans laquelle il évoluait initialement ? Que trouver de mieux qu’une explosion nucléaire pour l’abattre ? S’inscrire dans le prolongement d’un film culte n’est jamais évident. Même quand on s’appelle Shane Black. 


Podcast animé par Thomas Rozec avec Arnaud Bordas, Rafik Djoumi et Stéphane Moïssakis.


LES RECOMMANDATIONS 


LA RECO DE ARNAUD : « Le jardin du diable », un film d’Henry Hathaway (1954) qui partage de nombreux points commun avec Predator. 

LA RECO DE STEPHANE : Le documentaire « If it bleeds we can kill it » qui expose tous les problèmes rencontrés sur le tournage de John McTiernan.

LA RECO DE RAFIK : Le film de Raoul Walsh « Aventures en Birmanie », sorti en 1945 et qui est à l’origine du pitch de Predator. Un autre scénario de Shane Black : « Au revoir à jamais » de Renny Harlin (1996).


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Predator (John McTiernan, 1987), Predator 2 (Stephen Hopkins, 1990), Iron Man 3 (Shane Black, 2013), The Nice Guys (Shane Black, 2016), Alien Vs. Predator (Paul W. S. Anderson, 2004), Alien Vs. Predator : Requiem (Greg Strause, Colin Strause, 2007), L’Agence tous risques, Rencontres du troisième type (Steven Spielberg, 1977), Futurama, Hulk (Ang Lee, 2003), Predators (Nimród Antal, 2010), Avengers : Infinity War (Anthony Russo, Joe Russo, 2018), Die Hard, Spider-Man 3 (Sam Raimi, 2007)


CRÉDITS

Enregistré le 26 septembre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Jules Jellaoui. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Judith Hillebrant. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

En cours de lecture

Spécial - Des listes bien carrossées

NoCiné se déplace au Mondial de l’Auto pour un épisode spécial bagnole et cinéma. De la meilleure course-poursuite, au meilleur pilote en passant par la meilleure scène de sexe dans une voiture, on revient sur cet élément essentiel du langage cinématographique. 


Podcast animé par Thomas Rozec avec Lelo Jimmy Batista, David Honnorat et Stéphane Moïssakis.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Fast and Furious, Police Fédérale Los Angeles (William Friedkin, 1985), French Connection (William Friedkin, 1971), Boulevard de la mort (Quentin Tarantino, 2007), Bullitt (Peter Yates, 1986), Die Hard 3 (John McTiernan, 1995), Last Action Hero (John McTiernan, 1993), Taken 3 (Olivier Megaton, 2014), Le Transporteur 3 (Olivier Megaton, 2008), 22 Jump Street (Phil Lord et Christopher Miller, 2014), Vanishing Point (Charles Robert Carne, 1997), Le Drive-In De L’Enfer (Brian Trenchard-Smith, 1986), Les traqués de l’an 2000 (Brian Trenchard-Smith, 1982), Le gang des BMX (Brian Trenchard-Smith, 1983), La rage de la Casse (Brian Trenchard-Smith, 1979), Recherche Suzanne désespérément (Susan Seidelman, 1985), Rambo (Ted Kotcheff, 1982), Danger : Diabolik ! (Mario Bava, 1968), Crash (David Cronenberg, 1996), À toute allure (Adam Rifkin, 1994), À plein tube ! (Adam Rifkin, 1991), Les Blues Brothers (John Landis, 1980), Les Anges gardiens (Jean-Marie Poiré, 1995), The Last Boy Scout (Tony Scott, 1991), Les Choses de la vie (Claude Sautet, 1970), Vincent, François, Paul et les autres (Claude Sautet, 1950), Intersection (Mark Rydell, 1994), Demolition Man (Marco Brambilla, 1993), Mad Max 2 (George Miller, 1981), Blue Velvet (David Lynch, 1986), Comme un chien enragé (James Foley, 1986), À bout de souffle (Jean-Luc Godard, 1960), Speed Racer (Lana Wachowski et Lilly Wachowski, 2008), Le Casse (Henri Verneuil, 1971), Fantomas contre Scotland Yard (André Hunebelle, 1967), Femme fatale (Brian De Palma, 2002), Repo Men (Miguel Sapochnik, 2010), En quatrième vitesse (Robert Aldrich, 1955), Step Brothers (Adam McKay, 2008), Attache-moi ! (Pedro Almodóvar, 1990), La chambre du fils (Nanni Moretti, 2001), Le Caïman (Nanni Moretti, 2006),  FBI : Fausses blondes infiltrées (Keenen Ivory Wayans, 2004), La revanche d’une blonde (Robert Luketic, 2001), Click (Frank Coraci, 2006), Brooklyn Nine-Nine, La Relève (Clint Eastwood, 1990), Bad Boys 2 (Michael Bay, 2003), Mad Max Fury Road (George Miller, 2015), John Wick 2 (Chad Stahelski, 2017), L’espace du rêve (Kristine McKenna, David Lynch, 2017), Mulholland Drive (David Lynch, 2001), Miami Vice : deux flics à Miami (Michael Mann, 2006), Sexy Dance 4 : Miami Heat (Scott Speer, 2002), La Folle Journée de Ferris Bueller (John Hughes, 1986), Phantom (Mike Marvin, 1986), Mad Max 3 (George Miller, George Ogilvie, 1985), Enfer mécanique (Elliot Silverstein, 1977)


CRÉDITS

Enregistré le 10 octobre 2018 au Mondial de l’Auto 2018. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Judith Hillebrant. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

En cours de lecture

Xtra - Venom

Il y a Marvel et Marvel. D’un côté les personnages dont Marvel Studios sont propriétaires et qu’ils développent dans la logique du MCU et de l’autre ceux qui appartiennent à divers studios comme c’est le cas de Sony avec Venom. Le premier film entièrement consacré au célèbre antagoniste de Spider-Man crée par Todd McFarlane est un échec sur tous les plans. Et en premier lieu, Tom Hardy, qui incarne Eddie Brock, le journaliste qui se retrouve associé à un mystérieux symbiote extraterrestre qui va le doter de super-pouvoirs, ne colle pas au personnage. Son interprétation est encore plus mauvaise que celle dans Spider-Man 3, c’est pour dire. Laché en roue libre par le réalisateur Ruben Fleischer, Tom Hardy qui n’est pas le talent le plus comique qu’il soit, rend certaines scènes embarrassantes. Pour les inconditionnels fans, une seule raison d’aller voir Venom : deux Easter eggs à dénicher.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Stéphane Moïssakis.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Bienvenue à Zombieland (Ruben Fleischer, 2009), Gangster Squad (Ruben Fleischer, 2013), Catwoman (Pitof, 2003), Spider-Man, Homecoming (Jon Watts, 2017), The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros (Marc Webb, 2014), Spawn (Todd McFarlane, 1992), Mad Max : Fury Road (George Miller, 2015), 30 minutes maximum (Ruben Fleischer, 2011), Daredevil (Mark Steven Johnson, 2003), Spider-Man 3 (Sam Raimi , 2007), Hulk (Ang Lee, 2003)


CRÉDITS

Enregistré le 5 octobre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Judith Hillebrant. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

En cours de lecture

First Man, La La Lune

Fondamentale dans l’imaginaire collectif et très présente au cinéma, la conquête spatiale est un vaste terrain à exploiter pour un réalisateur. Avec First Man, le premier homme sur la Lune, l’oscarisé Damien Chazelle s’en saisit pour tracer le portrait intime du légendaire astronaute Neil Armstrong. Comme dans ses précédents films, on suit le parcours d’un personnage héroïque, talentueux et passionné au point de se renfermer sur lui-même. La musique, une fois de plus composée par Justin Hurwitz, est partie prenante du film. Malgré l’excellente prestation de Claire Foy, le personnage de la femme de Neil Armstrong, ainsi que ses fils sont sous-écrits et donc mal exploités. Calibré pour les Oscars, First Man est finalement un film assez plat qui aurait mérité plus de prises de risque. 


Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson.


LES RECOMMANDATIONS 

LA RECO DE DAVID : « Mission to mars » (Brian De Palma, 2000) le meilleur film pour comprendre les relations entre astronautes. Le podcast « This American Life » dont l’épisode avec Frank Borman, commandant de la mission Apollo 8. La série « The First » avec Sean Penn qui projète la première mission humaine sur Mars. 

LA RECO DE STEPHANE : « Armageddon » (Michael Bay, 1998), le plus grand film de conquête spatiale de l’histoire de l’humanité. 

LA RECO DE PERRINE : Le documentaire « Into Eternity » de Michael Madsen sur la gestion des déchets radioactifs nucléaires. 


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Gravity (Alfonso Cuarón, 2013), Apollo 13 (Ron Howard, 1995), Star Wars, Le voyage dans la Lune (Georges Méliès, 1902), 2001, l’Odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1968), The Crown (Peter Morgan, 2016), Drive (Nicolas Winding Refn, 2011), La Mule (Clint Eastwood, 2018), Whiplash (Damien Chazelle, 2014), La La Land (Damien Chazelle, 2016)


CRÉDITS

Enregistré le 5 octobre 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Judith Hillebrant. Direction de production : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Générique : « Soupir Articulé », Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). Production : Binge Audio.

 


See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.