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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, t…

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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

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Avengers: Infinity War, le Marvel de la rupture

(Attention SPOILER)Les studios Marvel qui nous avaient habitués à toujours plus de médiocrité parviennent cette fois-ci à nous surprendre. Juste un peu. “Avengers: Infinity War” rassemble tous les héros de la franchise des dix dernières années qui s’unissent pour arrêter le terrible Thanos, bien décidé à décimer la moitié de l’Univers. Un parti pris de départ pas évident donc, mais les frères Russo déjà aux manettes des deux derniers opus de “Captain America” s’en sortent relativement bien. Marvel s’autorise enfin à quitter le registre de l’humour et du pur entertainment pour se laisser aller à - un peu - de sentiments, notamment dans une scène finale qui (spoiler vous dit-on) met en scène la mort d’un bon nombre de héros phares des comics. Sauf que quand Marvel a déjà annoncé de nombreux séquels avec certains de ces personnages supposément disparus, impossible d’être totalement dupe, et le marketing vient perturber l’émotion. La franchise Marvel refuse de mourir et c’est peut-être au détriment de l’histoire de ses films et de ses héros.Podcast animé par Thomas Rozec avec Perrine Quennesson, Stéphane Moïssakis et Daniel AndreyevRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION : Marvel, Avengers: Infinity War (Anthony Russo, Joe Russo, 2018), Thor (Kenneth Branagh, 2011), Iron Man (Jon Favreau, 2008), Captain America (Joe Johnston, 2011), Les gardiens de la Galaxie (James Gunn, 2014), Black Panther (Ryan Coogler, 2018), Frères Russo, Robert Downey Jr., Scarlett Johansson, Zoe Saldana, Chris Pratt, Chadwick Boseman, Benedict Cumberbatch, Chris Evans, L’Empire contre-attaque (Irvin Kershner, 1980), The Leftovers (HBO, 2014), The Infinity War (Jim Starlin, Ron Lim, Ian Laughlin, Al Milgrom, Jack Morelli, Christie Scheele, 1992), 24h Chrono (Fox, 2001), Spider-Man 3 (Sam Raimi, 2007), Avengers (Joss Whedon, 2012), Avengers : L'Ère d'Ultron ((Joss Whedon, 2015), Thor: Ragnarok (Taika Waititi, 2017), Bill Burr, Space Cowboy (Clint Eastwood, 2000), “Avengers: Under Siege” (Roy Thomas, Roger Stern, Sal Buscema, 1998), My Wonder Women (Angela Robinson, 2018)RECOMMANDATIONS : LA RECO DE STEPHANE MOÏSSAKIS : Des vieux schnock de l’espace, Space Cowboy par Clint Eastwood (2000)LA RECO DANIEL ANDREYEV : Une histoire marquante des comics “Avengers: Under Siege” écrit par Roy Thomas et Roger Stern et illustré par Sal BuscemaLA RECO DE PERRINE QUENNESSON : Dans l’univers comics mais côté DC “My Wonder Women” (Angela Robinson, 2018) où l’on suit la vie du créateur de Wonder Woman.CRÉDITSEnregistré le 26 avril 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.com
 


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Xtra - My Wonder Women

Un énième blockbuster ? Non : l’histoire de la création du personnage de Wonder Woman dans les années 30. La célèbre héroïne est née de l’imagination du psychologue William Marston, inventeur du polygraphe, qui s’est inspiré de ses deux compagnes : sa femme Elizabeth et Olive Byrne, amante de ce couple fervent défenseur du polyamour. Loin du Captain America au féminin que le personnage est devenu par la suite, Wonder Woman portait alors un récit initiatique pour les jeunes lectrices, les invitant à prendre conscience de leurs pouvoirs au sein d’une société patriarcale. C’est avec cette fibre féministe que “My Wonder Women” veut renouer. Le projet très partisan envers les Marston, porté depuis longtemps par sa réalisatrice Angela Robinson, manque parfois d’un débat autour de la personnalité des créateurs qui l’aurait enrichi. Il reste malgré tout un bon film, pour tous les fans de culture pop. Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONMy Wonder Women (Angela Robinson, 2018), The L Word (Ilene Chaiken, Showtime, 2004 - 2009), True Blood (Alan Ball, HBO, 2008 - 2014), Luke Evans, Rebecca hall, Bella Heathcote, D.E.B.S (Angela Robinson, 2005), Wonder Woman (Patty Jenkins, 2017). CRÉDITSEnregistré le 11 avril 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Jules Krot. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.com
 


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Xtra - Série Noire

A l’occasion de sa ressortie en salle, retour sur “Série Noire”, un film d’Alain Corneau qui en dit long sur la France de la fin des années 70. Adapté du roman de gare “Une femme d’enfer” de Jim Thompson, le long-métrage nous emmène sur les traces de Franck, représentant de commerce au bord de la crise de nerfs interprété par Patrick Dewaere. Il rencontre Mona, alias Marie Trintignant, une jeune prostituée avec laquelle il s’embarque dans une virée criminelle romanesque. Sorti après les trentes glorieuses et le premier choc pétrolier, le film est empreint de la morosité de cette période grise de la fin du 20ème siècle. Comme de nombreux long-métrages de la même époque, “Série Noire” se réapproprie une littérature jugée bas de gamme pour insuffler quelque chose de très français à cette ambiance de roman noir. Un film français emblématique qui n’a pas vieilli. Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONSéries Noires (Alain Corneau, 1979), Patrick Dewaere, Marie Trintignant, Une femme d’enfer (Jim Thompson, 1954), Georges Perec, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Myriam Boyer, John Cassavetes, Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974), Guet-apens (Sam Peckinpah, 1972), Coup de torchon (Bertrand Tavernier, 1981), À bout de souffle (Jean-Luc Godard, 1961), Tirez sur le pianiste (François Truffaut, 1960), Pottsville, 1280 (Jim Thompson, 1964), Michel Audiard, Bernard BlierCRÉDITSEnregistré le 11 avril 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Jules Krot. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.com
 


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The Strangers: Prey at Night, pur slasher sans prétention

Dix ans après le premier opus de The Strangers, Johannes Roberts reprend la franchise et sort un second épisode en toute humilité : Prey at Night. Le trio de tueurs masqués est de retour pour tourmenter une famille d’honnêtes américains venus camper dans un parc de mobil-homes désert. Si les personnages sont assez inintéressants et que le film n'invente pas grand chose, il a toutefois le mérite d’être un bon slasher. Le réalisateur prend très au sérieux ce genre disparu et massacré dans les années 90. Le film joue la carte de la terreur lente plutôt que des mises à mort à répétition, les tueurs sont purement diaboliques, sans bagage psychologique, et Johannes Roberts évite de se lancer, entre deux massacres, dans des métaphores douteuses sur l’Amérique d’aujourd’hui. Un exercice de style perfectible mais très respectueux de ce sous-genre du film d’horreur. Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Julien DupuyRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONThe Strangers: Prey at Night (Johannes Roberts, 2018), The Strangers (Bryan Bertino, 2008), Roadkill (Johannes Roberts, 2011), In the deep (Johannes Roberts, 2017), F (Johannes Roberts, 2010) Bailee Madison, Christina Hendricks, Martin Henderson, Emma Bellomy, Scream (Wes Craven, 1996), Urban Legend (Jamie Blanks, 1999), Conjuring (James Wan, 2013), Brian Bertino, John Carpenter, Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper, 1982), Happy Birthdead (Casey Patrick Tebo, 2016), Family Portrait (Douglas Buck, 2004), Abel Ferrara, The Monster (Bryan Bertino, 2017)RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE JULIEN DUPUY : “The Monster” de Bryan Bertino (2017), une mère et sa fille immobilisées lors d’un road trip et qui se retrouvent coincées dans leur voiture avec une créature qui rôde.LA RECO DE DAVID HONNORAT : “Family Portrait” de Douglas Buck (2004), un film en trois parties qui explore l’horreur de la famille américaine.CRÉDITSEnregistré le 11 avril 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Jules Krot. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.com
 


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L’Île aux chiens, un nouveau souffle pour Wes Anderson

Ce nouveau film le confirme : l’animation est surement le format qui va le mieux à Wes Anderson. L’histoire se déroule sur Trash Island, une île où sont mis en quarantaine tous les chiens de Megasaki, une ville imaginaire frappée par une grippe canine. Contrarié de voir son fidèle compagnon exilé de force, un jeune garçon s’envole pour l’île et va découvrir que cette histoire de quarantaine cache un secret bien plus sombre. Alors que Wes Anderson nous avait habitué jusque là à une esthétique de maison de poupée, il nous propulse ici dans l’univers crasseux des chiens de la casse. Le travail des équipes d’animation est impressionnant dans ce film en image par image avec beaucoup de détails et d’effet spéciaux. Dans les visuels comme dans l’histoire, le réalisateur parvient à se réapproprier ce qui fait le sel de l’art nippon avec beaucoup de respect et sans essayer de “se faire passer pour un japonais”. Un nouveau souffle pour le cinéma de Wes Anderson qui en avait bien besoin.Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Julien DupuyRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONL'Île aux chiens (Wes Anderson, 2018), Bryan Cranston, Scarlett Johansson, Edward Norton, Liev Schreiber, Jeff Goldblum, Bill Murray, Tilda Swinton, Vincent Lindon, Isabelle Huppert, Romain Duris, Léa Seydoux, Mathieu Amalric, Yvan Attal, Jean-Pierre Léaud, Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot, The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson, 2013), La Famille Tenenbaum (Wes Anderson, 2001), La Vie aquatique (Wes Anderson, 2003), Moonrise Kingdom (Wes Anderson, 2012), Fantastic Mr. Fox (Wes Anderson, 2009), Akira Kurosawa, Hayao Miyazaki, Travis Knight, Tim Burton, L'Étrange Noël de monsieur Jack (Tim Burton, 1994), Ready Player One (Steven Spielberg, 1994), Roald Dahl, Paul Verhoeven, Le Grand Frisson (Mel Brooks, 1977), Ryūichi Sakamoto, Germinal (Claude Berri, 1993)RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE JULIEN DUPUY : Un film qui n’existe pas encore “Mad” God de Phil Tippett.LA RECO DE DAVID HONNORAT : “L’incroyable voyage” de Duwayne Dunham (1993), un autre film où les animaux parlent.CRÉDITSEnregistré le 11 avril 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Jules Krot. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.com
 


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