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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, t…

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On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les lundi. Animé en public par Thomas Rozec.

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Hérédité, de la névrose familiale pure et dure

Le premier film d’Ari Aster a ses travers mais ne laisse certainement pas indifférent. Il nous plonge dans l’éprouvante histoire d’une mère de famille américaine qui retourne sur les lieux de son enfance lors de la mort de sa mère. Alors que la fille s’installe dans la demeure familiale avec mari et enfant, les secrets de la défunte vont lui sauter au visage. Pas de place pour une pseudo morale nous expliquant que chacun peut prendre sa vie en main : ici les personnage damnés semblent incapables d’échapper à la fatalité de leur destin, comme on n’échappe pas à la reproduction des erreurs de ses parents. La direction d’acteur est excellente et Toni Collette, l’actrice principale, parvient à faire transparaître à l’écran une terreur cérébrale, presque existentielle. Si la première partie est très prenante, le film se délite en revanche sur la fin et les effets spéciaux, un peu ridicules, ne lui rendent pas service. Mais malgré cela, Ari Aster parvient à créer une profonde sensation de malaise qui ne laisse pas indemne à la sortie de la salle.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy et Stéphane Moïssakis


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION


Hérédité (Ari Aster, 2018), Toni Collette, Ann Dowd, Milly Shapiro, Ne vous retournez pas (Nicolas Roeg, 1974), Conjuring : Les Dossiers Warren (James Wan, 2013), Gabriel Byrne, Macbeth (Roman Polanski, 1972), Le locataire (Roman Polanski, 1976), Les Proies (Don Siegel, 1971), Un frisson dans la nuit (Clint Eastwood, 1971), Carrie au bal du diable (Brian De Palma, 1977), Coffret Brian de Palma (Carlotta VOD), Jake Paltrow, Gwyneth Paltrow, Steven Spielberg, Noah Baumbach, Snake Eyes (Brian De Palma, 1998), Nicolas Cage, À la poursuite de Ricky Baker (Taika Waititi, 2016)


LES RECOMMANDATIONS


LA RECO DE STÉPHANE MOÏSSAKIS : “Les proies” de Don Siegel (1971), un film misanthrope et vénéneux qui parvient à mettre le spectateur très mal à l’aise.


LA RECO DE JULIEN DUPUY : “Carrie au bal du diable” de Brian de Palma (1977) et le coffret De Palma par Carlotta, notamment le documentaire.


CRÉDITS


Enregistré le 04 juin 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.

 


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Xtra - Crazy Day

La première production de Steven Spielberg est éditée pour la première fois en DVD, l’occasion de revenir sur un film très "eighties" qui mérite d’être vu. “I wanna hold your hand” (en version originale) met en scène le phénomène Beatles à travers l’histoire d’un groupe de jeunes américaines qui vont se rendre à New York pour voir leurs idoles lors d’un concert. Leur passion pour le boys band anglais va transformer leur vision du monde mais aussi leur comportement en société. S’il surfe sur la vague “American Graffiti”, “Crazy day” n’est pas pour autant un film nostalgique qui replonge le spectateur dans un passé idéalisé, mais plutôt une tentative de comprendre les évènements des années 60 qui ont provoqué un véritable changement d’époque. Un premier long-métrage réussi pour Robert Zemeckis on l'on découvre cette énergie rock’n’roll qui ne l'a ensuite jamais quitté.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy et Rafik Djoumi


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION


Crazy Day (Robert Zemeckis, 1978), Steven Spielberg, Bob Gale, Eddie Deezen, Bobby Di Cicco, 1941 (Steven Spielberg, 1979), Nancy Anne Allen, American Graffiti (George Lucas, 1974), Susan Kendall Newman, Joan Baez, Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985), Alfred Hitchcock, Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994)


CRÉDITS


Enregistré le 4 juin 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.



 


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Jurassic World, les écailles d’une franchise

A la suite du premier Jurassic World, Chris Pratt toujours dresseur de raptors et Bryce Dallas Howard refont le voyage vers Isla Nubar pour rescaper les dinosaures restés sur place et menacés par l'éruption d’un volcan. La première partie de ce “Jurassic World, Fallen Kingdom” made in Bayona sera donc dans une thématique de sauvetage de dinos, avant de basculer vers une critique du danger que représente l’homme. Contrairement aux dinosaures, vous aurez saisi.


Dans un relatif respect du matériel de base de la franchise, Juan Antonio Bayona insuffle un peu de Spielberg dans sa mise en scène sans parvenir à déployer totalement son propre langage cinématographique, malgré des liens avec ses trois précédents films. Un renoncement à ce que Bayona est en tant que cinéaste, au service du côté mercantile du film. Résultat, difficile de se raccrocher à des personnages, très peu caractérisés contrairement aux dinos qui eux le sont. Quoi de plus déplacé qu’un dinosaure qui pleure ou sourit ? La team NoCiné reste pourtant partagée (attention, spoilers).


Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Perrine Quennesson et Stéphane Moïssakis.


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION

Jurassic Park (Steven Spielberg, 1993), L’Orphelinat (Juan Antonio Bayona, 2007), The Impossible (Juan Antonio Bayona, 2012), Quelques minutes après minuit (Juan Antonio Bayona, 2016), Jeff Goldblum, B.D. Wong, Geraldine Chaplin, Colin Trevorrow, Derek Connolly, Michael Bay.


LES RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR


LA RECO DE STÉPHANE MOÏSSAKIS : Clint Eastwood dans Honkytonk Man (1982).


LA RECO DE JULIEN DUPUY : le travail de Shannon Shea (http://www.shannonsheaeffects.com)


LA RECO DE PERRINE QUENNESSON : Splice de Vincenzo Natali (2009)


CRÉDITS

Enregistré le 07 juin 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.

 


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2001, de Kubrick à Nolan et toujours avec panache

C’est l'événement de ce printemps en termes de ressortie : le retour du mythique “2001, l’Odyssée de l’espace” dans les salles obscures. Il y a tout juste cinquante ans, Stanley Kubrick sortait pour la première fois son chef d’oeuvre qui a marqué le cinéma et qui influence depuis un demi siècle la façon de filmer la science-fiction. Le film revient aujourd’hui dans une version restaurée à l’identique en 70 mm, le tout sous la supervision de Christopher Nolan. L’histoire est donc la même : “2001” suit à différentes époques les interactions de l’homme avec une puissante intelligence extraterrestre apparue aux temps anciens sous forme d’un monolithe noir derrière lequel se cache les secrets et les mystère de la vie. Plus moderne que beaucoup de long-métrages sortis cette année, “2001” est un film respecté, parfois craint car complexe et qu’il vaut peut-être mieux essayer de ressentir que de comprendre. Une ressortie en salle qui permet donc de s’immerger totalement dans l’oeuvre contemplative devenue culte de Stanley Kubrick.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Anaïs Bordage, Rafik Djoumi et David Honnorat


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION


2001, l'Odyssée de l'espace (Stanley Kubrick, 1968), Interstellar (Christopher Nolan, 2014), Joan Crawford, Dunkerque (Christopher Nolan, 2017), Lolita (Stanley Kubrick, 1962), Artificial Intelligence: A.I  Stanley Kubrick, 2001), Citizen Kane (Orson Welles, 1941), Deep Impact (Mimi Leder, 1998), Charlton Heston, Soleil Vert (Richard Fleischer, 1974), Wargames (John Badham, 1983), Futurama (Fox, 1999), Le Cinquième élément (Luc Besson, 1997), Ready Player One (Steven Spielberg, 2018), 2001, “Sparks in the Dark” (Pedro Gonzalez Bermudez, 2018), Kubrick (Michel Ciment, 1982), Les Archives Stanley Kubrick (Alison Castle)


LES RECOMMANDATIONS


LA RECO DE ANAÏS BORDAGE : “Soleil Vert” de Richard Fleischer (1974), un film de science-fiction des années 70


LA RECO DE DAVID HONNORAT : Une publicité d’Apple de la fin des années 90 sur le bug de l’an 2000 et Wargames de John Badham (1983), une réflexion sur les machines.


LA RECO DE RAFIK DJOUMI : “2001, Sparks in the Dark”, diffusé le 19 juin sur la chaîne TCM. Un documentaire sur une interview de Stanley Kubrick dans Playboy, qui donne des pistes de réflexion autour du film.


LA RECO DE JULIEN DUPUY : “Kubrick”, le livre de Michel Ciment et “Les Archives Stanley Kubrick” par Alison Castle aux éditions Taschen.


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Enregistré le 04 juin 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.



 


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Xtra - Psychokinesis

Sang-Ho Yeon signe une nouvelle production disponible sur Netflix, l’occasion de revenir sur le travail du réalisateur découvert grâce à l’animation. Dans “Psychokinesis”, un homme se découvre capable de télékinésie et va utiliser ses pouvoirs pour aider sa fille à lutter contre la mafia locale assujettie aux intérêts d’entrepreneurs immobiliers. Sang-Ho Yeon garde, même dans un film de superhéros, un ancrage fort dans la réalité et met un point d’honneur à ausculter les couches les plus défavorisées de la population coréenne. S’il a récemment migré vers le cinéma live, ses long-métrages gardent les spécificités du cinéma d’animation et ses personnages sont de parfaits anti-héros cartoonesques. Une bonne introduction à l’oeuvre de Sang-Ho Yeon qui nous traîne dans les bas-fonds de la société pour mieux en faire ressurgir l’humanité.


Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy


RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION


Psychokinesis (Sang-Ho Yeon, 2018), Dernier train pour Busan (Sang-Ho Yeon, 2016), Joon-Ho Bong, The Fake (Sang-Ho Yeon, 2013), Seoul Station (Sang-Ho Yeon, 2016), The King of Pigs (Sang-Ho Yeon, 2012), The Hell (Sang-Ho Yeon, 2003), Love is a protein (Sang-Ho Yeon, 2008)


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Enregistré le 04 juin 2018 à l’Antenne (Paris 11eme). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Rédacteur en chef : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Editrice : Albane Fily. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.

 


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